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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog de françois-marie périer 1 2 3 4 5 6 > >> 28 juillet 2018 6 28 / 07 / juillet / 2018 14:19 lettre ouverte: demande de droit de réponse à l'article ultreïa! printemps 2018 sur la porte étroite et le grand véhicule, des premiers chrétiens aux bodhisattvas, révélations sur les origines du mahâyâna. c'est un exercice qui m'est loin d'être agréable, mais nécessaire... compte tenu de l'article anonyme du printemps 2018 dans la revue ultreïa! je demande un droit de réponse à la revue. voici donc déjà exercé ici ce droit de réponse qui bientôt je l'espère trouvera sa place dans ultreïa (sous une forme plus brève) en accord avec les valeurs affichées par cette revue. rappel des faits: entre 2015 et 2017, je contacte plusieurs fois par mail et téléphone ultreïa! échangeant longuement avec mr chevilliat d'une façon cordiale, et d'autres personnes sur les détails de ma recherche, me disant que nous étions en plein dans les valeurs et les enjeux de ce magazine. début 2018, on m'informe que mon livre sera le prochain à être lu, puis j'apprends en avril un peu sèchement suite à un appel de ma part qu'un article a été publié et que je verrai bien. françois-marie périer 1- "de nombreux chercheurs ou romanciers, avec plus ou moins de scrupules ni rigueur (...) en marge de ... françois-marie périer "en marge": formule ambigüe: à l'intérieur ou à l'extérieur de ces auteurs? passons... 2- "vaste empire kushana parcouru par de nombreuses routes commerciales:" je n'ai parlé pour cet empire que de la route de la soie, la carte p 11 concerne d'autres routes ou des branches de la même route. passons, là aussi. 3- " l'auteur tente de démontrer avec passion que derrière les similitudes une même figure historique est inconsciemment vénérée, voire qu'un même être de lumière en est réellement à l'origine". je dis exactement le contraire d'inconsciemment, très clairement, je parle de missionnaires chrétiens. p 25: "on peut minimiser voire nier le rôle qu’eurent la nouvelle foi chrétienne et le récit de la vie du christ dans la révolution du mahâyâna, mais on doit aussi se poser la question à l’envers: et si le message du christ n’avait pas rencontré le bouddhisme de l’empire kushana, quel aurait été le visage et surtout l’élan du mahâyâna? bien différent, je ne crains pas de l’affirmer, au vu des recherches qui occupent les pages qui suivent. " p 31: "mais j’attribue au christianisme et à la propagation de l’histoire d’un fils de dieu crucifié par amour de l’humanité et ressuscité, au grand élan missionnaire chrétien, la force de déclenchement de la révolution du mahâyâna au ier siècle de notre ère. " 4- "sincèrement emporté par un sujet qui l'anime depuis des années et qu'il traite assez savamment bien qu'il succombe volontiers à des rapprochements acrobatiques, notamment au plan linguistique" je ne fais aucun saut logique et classe dans un chapitre nommé "quelques questions en suspens" des réflexions volontairement sans conclusion qui n’entachent en rien les autres arguments, lesquels ne font que mettre en regard des recherches internationalement reconnues. 5- "sa thèse devient irrecevable en ce qu'elle anéantit la dimension sacrificielle qui est au cœur du christianisme" faux: je répète ma thèse, clairement affirmée, dans l'introduction et la quatrième de couverture, et plusieurs fois au cours du livre: quatrième de couverture: "l'idéal du bodhisattva renonçant au nirvana et se sacrifiant par compassion pour l'humanité devenait la valeur suprême du nouveau dharma se destinant à sauver l'ensemble des êtres." p 31 : "mais j’attribue au christianisme et à la propagation de l’histoire d’un fils de dieu crucifié par amour de l’humanité et ressuscité, au grand élan missionnaire chrétien, la force de déclenchement de la révolution du mahâyâna au ier siècle de notre ère. " p 32: cependant, autour de l'an 80 de notre ère, sous le règne de kanishka, l'histoire d'un roi et fils de dieu ayant renoncé à son paradis céleste puis à son royaume terrestre et s'étant laissé crucifier par amour de l'humanité avait toutes les chances d'avoir atteint les indes et d'y avoir fortement impressionné les disciples du bouddha, au point qu'ils l'intégrèrent à un grand véhicule en train de voir le jour, et dans lequel il allait prendre, sous un nom, ou des noms différents, une place centrale. dans ce cas, pourra-t-on me demander, pourquoi le symbole de la croix et l'histoire de la crucifixion ne figurèrent-ils pas dans le nouveau canon? pour ce qui est de la croix, il ne s'agissait pas pour le bouddhisme de renoncer à ses propres symboles, ni à sa propre imago mundi, mais d'intégrer un grand être, un mahâtma, un grande âme, comme on dit dans l'hindouisme, dans sa „bouddhologie“. peut-être le mahâyâna ne voulut-il donc pas s'approprier trop de choses d'un culte étranger et préféra-t-il garder uniquement ce qui avait trait à son esprit et à son enseignement, et était compatible avec le dharma du bouddha, refusant ce qui touchait aux épisodes dramatiques de la vie du christ, et qui rappelait les mortifications de siddhârta qui ne l'avaient pas mené à l'éveil ? peut-être le grand véhicule voulut-il mettre l'accent sur la compassion pour tous les hommes plutôt que sur la souffrance personnelle? mais nous verrons avec shântideva quelques siècles plus tard que le sacrifice de son propre corps par le bodhisattva est bel et bien présent dans le mahâyâna. p 57 "et le cheval est lié par le sacrifice védique à la fonction de souverain de l'univers que revendiquaient les rois hindous ou bouddhistes, et qui a pu être attribuée au christ par l’église." p 91: bodhisattva masculin et féminin, peau blanche ou vêtue de blanc, assise telle une vierge en majesté portant un enfant dans les bras, associée au symbole de la corbeille des poissons, traversant les enfers pour en ressortir ensuite, réalisant de façon mystique et amoureuse, voire érotique, l'union de la compassion ardente et de la sagesse, protection des marins, sacrifice de sa propre chair pour guérir son père: toutes les caractéristiques d'avalokiteshvara – guan yin ont trait aux épisodes de la vie du christ et des femmes qui l'entourent. p 146: dans les nouvelles traditions du mahâyâna, il ne s'agissait plus comme auparavant de devenir un arhat pour se dissoudre dans le nirvâna, mais désormais de revenir dans le samsara en bodhisattva et « héros pour l'éveil » afin d'aider tous les êtres. le sacrifice de soi, y compris de son corps, par compassion, devenait la valeur suprême (...)" p 24, "comme pour ce qui est des voyages de jésus en inde, je me garderai bien de trancher au sujet du sort qui lui échut sur la croix, bien conscient pourtant que la remise en question du processus de sa mort et de sa résurrection expose à ne pas être considéré comme chrétien ou croyant tout court. je suspends pourtant mon jugement. l'essentiel n'est pas là pour moi: le christ est un maître de vie, qui enseigne à être prêt à mourir pour ses idéaux, (...)" quelques questions de méthode et de cohérence à la rédaction d'ultreïa! dans ultreïa, nombreux sont les articles sur l'islam et le soufisme. or, contrairement à moi, le coran et le soufisme nient le statut de fils de dieu, la mort et la résurrection du christ, et jamais la thèse de centaines de millions d'hommes, chercheurs et mystiques n'a été jugée invraisemblable ou irrecevable par vous, parce qu'anéantissant la dimension sacrificielle du christ! comment justifiez-vous cette contradiction dans vos colonnes? lorsqu'un article tel que celui qui concerne mon livre est écrit, il y a plusieurs possibilités: - la non-lecture du livre. or, il m'a été dit début 2018: "votre livre est le prochain que nous allons lire." donc plusieurs personnes l'ont lu, ce que pourrait confirmer l'anonymat de l'article. - l'incompétence? difficile à imaginer. - l'incompréhension du propos de l'auteur, ce qui me semble là aussi difficile, vue la clarté du texte, soulignée par de nombre